Les 8 idées reçues sur l’intérim qui ont la vie dure
Une mauvaise image a tendance à coller à la peau de l’intérim. En effet, ce contrat de travail temporaire en tripartite (agence d’intérim – intérimaire – entreprise utilisatrice) fait toujours face à de nombreux préjugés, à tort ou à raison. 3S Santé se penche aujourd’hui sur les idées reçues sur l’intérim les plus récurrentes !
Idée reçue n°1 : L’intérim est un choix par défaut
Beaucoup de personnes qui n’ont jamais évolué de près ou de loin avec le monde de l’intérim considèrent qu’on ne peut choisir ce type de contrat de travail de son propre chef. Que c’est forcément une solution de repli, faute de mieux en attendant un précieux CDI.
Pour la majorité des intérimaires, accepter une mission temporaire est au contraire un choix murement réfléchi, non un choix de force majeure. L’intérim offre en effet certains avantages impossibles à mettre en place en CDI-CDD, notamment la flexibilité.
L’intérim permet comme aucun autre contrat, de concilier vie professionnelle et vie privée. Il peut également être une opportunité d’accumuler de l’expérience pour compléter efficacement son CV ou bien de s’assurer un revenu au cours d’une reconversion professionnelle.
Idée reçue n° 2 : L’intérim ne concerne que les métiers du BTP et de l’industrie
Il est vrai que les activités de l’Industrie et du Bâtiment et Travaux Publics sont extrêmement demandeurs en employés temporaires pour répondre aux besoins des entreprises utilisatrices.
Cependant, ce ne sont pas les seuls secteurs d’activité qui recrutent du personnel en intérim.
En effet, de nombreux emplois tertiaires, dans le commerce ou encore dans les transports sont également à pourvoir auprès d’agences d’intérim. Tout comme le domaine de la santé, les professionnels du juridique, et même les professions liées au secteur de la banque et assurance.
L’intérim offre donc des opportunités à tous, quel que soit votre domaine ou votre métier.
Idée reçue n°3 : L’intérim ne propose que des contrats courts
L’intérim est souvent vu comme du dépannage. Dans l’inconscient collectif on fait appel à un travailleur intérimaire pour remplacer un salarié malade, en congés, ou lorsque l’entreprise fait face à un accroissement temporaire de son activité.
Ainsi, on imagine que ces situations ne mènent qu’à des contrats courts d’une journée, voire, pour les plus chanceux, d’une à deux semaines. Aussitôt la mission commencée, il faudra se relancer à la recherche d’un nouveau contrat d’intérim.
Rassurez-vous ! L’intérim ce n’est pas seulement des contrats de courte durée. Il n’est pas rare que les entreprises en besoin de personnel fassent appel à une agence d’emploi pour recruter un intérimaire sur une période de plusieurs mois.
On rappelle d’ailleurs que la durée maximale d’un contrat d’intérim est fixée à 18 mois.
Par ailleurs de nombreuses entreprises recrutent leurs postes stables avec les intérimaires en place.
Idée reçue n°4 : Les contrats d’intérim ne concernent que des postes sans qualification
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises sont intéressées pour recruter des intérimaires. L’offre s’est donc énormément diversifiée et tous les profils sont susceptibles de taper dans l’œil des recruteurs : du jeune sans diplôme à l’ouvrier ultra spécialisé en passant par le cadre de plusieurs années d’expérience.
L’intérim offre donc des opportunités d’emploi à tous les niveaux de qualification possibles. Ce type de contrat peut alors être une option intéressante au cours d’une carrière.
A titre d’exemple, les pharmacies d’officine sont régulièrement à la recherche de personnel qualifié : pharmaciens, préparateurs en pharmacie ou étudiants en Faculté de pharmacie. Pour les aider dans leurs recherches, l’agence 3S Santé spécialisée depuis 20 dans les métiers de l’officine, trouve les candidats intérimaires et les met à disposition des titulaires.
Idée reçue n°5 : L’intérim ne permet pas d’évoluer dans son métier
Comme si être intérimaire bloquait toutes les chances d’évolution de carrière… Malheureusement, beaucoup de personnes en sont persuadées !
Au contraire, l’intérim permet, entre autres, d’explorer de nombreuses entreprises et d’apprendre le fonctionnement de chacune. Des expériences qui favorisent grandement le développement de l’adaptabilité et la facilité à s’intégrer à des équipes diverses et variées.
De plus, ce n’est pas parce que vous n’êtes pas embauché ad vitam æternam que vous n’avez pas le droit d’accroître vos compétences et votre expertise métier grâce à la formation.
En effet, les intérimaires bénéficient des mêmes droits à la formation que les salariés en CDI en se rapprochant de leur ETT (Entreprise de Travail Temporaire) et du FAF.TT (Fond d’Assurance Formation du Travail Temporaire).
Idée reçue n°6 : Dépendre d’une agence d’intérim est contraignant
Qui dit, croissance de la demande d’intérimaires, implique diversification du paysage des agences d’intérim, tantôt généralistes, tantôt spécialisées dans certaines professions.
Les nouvelles côtoient les acteurs historiques. Toutes se forcent à évoluer pour séduire les intérimaires et répondre au mieux à leurs demandes.
Faire appel à une agence d’intérim en tant que chercheur d’emploi devient alors plus un partenariat qu’une contrainte. Votre conseiller apprend à vous connaître et vous dirige vers les offres d’emploi les plus adaptées à votre profil et vos envies.
De plus, la plupart proposent aujourd’hui des systèmes d’alerte e-mail ou des plateformes dédiées pour faciliter les échanges entre Agence et candidat.
Idée reçue n°7 : Travailler en intérim c’est se fermer les portes du CDI
Comme nous avons pu le voir plus haut, opter pour des expériences en intérim est une façon ingénieuse d’enrichir son Curriculum Vitae. Et donc de multiplier vos chances de convaincre un recruteur que vous êtes LA personne qualifiée et adaptée pour le poste à pourvoir.
Notons également que suite à des expériences réussies auprès de leur structure, de nombreux intérimaires parviennent à décrocher un CDI à la fin de leur mission temporaire.
L’intérim est donc une façon comme une autre de mettre un pied en entreprise, puis de démontrer votre valeur afin de vous ouvrir encore plus de portes !
Idée reçue n°8 : L’intérim rime avec précarité
Comme pour tous les contrats de travail, la loi encadre spécifiquement le contrat de mission intérim. Le Code du travail est le même pour tous les travailleurs, qu’ils soient en CDI, CDD ou en intérim. Ainsi, les horaires, les salaires … tout ce qui est lié de près ou de loin au Droit du travailleur intérimaire se doit d’être dans les règles afin d’éviter ce mythe persistant du contrat précaire.
De plus, dans la rémunération de l’intérimaire, deux indemnités (IFM : « Indemnité de Fin de Mission » et ICCP : « Indemnité Compensatrice de Congés Payés ») viennent compléter la rémunération totale brute pour assurer un salaire décent aux travailleurs. Il n’est d’ailleurs pas rare que les travailleurs temporaires gagnent plus que les salariés en CDI.
Enfin, le statut d’intérimaire peut même vous ouvrir des droits à certaines aides spécifiques telles que le prêt ou l’aide à l’achat de véhicule, un service d’aide au logement, de garde d’enfants… N’hésitez pas à vous renseigner auprès du FASTT (Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire).
Vous avez sûrement une vision plus nuancée du contrat d’intérim après avoir pris connaissance de toutes ces idées reçues sur l’intérim qui ont la vie dure. Si vous êtes un professionnel d’officine et que vous souhaitez tenter l’expérience de l’intérim prochainement, inscrivez-vous chez 3S Santé ou rencontrez nos recruteurs !
L’équipe 3S Santé a intégré de nombreux pharmaciens remplaçants qui aujourd’hui sont titulaires d’officine et leur expériences dans toutes les officines partenaires de 3S Santé leurs ont permis de réussir dans leur nouveau rôle de titulaire.
L’intérim 3S Santé, est plus qu’une agence d’intérim, c’est votre partenaire gagnant pour élargir vos compétences, découvrir divers managements en officine, connaître tous les logiciels en pharmacie et surtout gagner plus, tout en conservant une qualité de vie !