Face à face en officine avec Alexia, pharmacienne 3S Santé
Parlez-nous de vous !
Je m’appelle Alexia et j’ai 29 ans. J’ai fait mes études à la Faculté de Pharmacie d’Amiens et j’ai obtenu mon diplôme en Juin 2019. J’ai eu l’opportunité ensuite de partir travailler en Guadeloupe pendant environ 1 an et demi. C’est seulement à mon retour en France en 2021 que j’ai soutenu ma thèse.
Depuis, je me suis installée à Paris dans le 19ème et je travaille en tant que pharmacienne pour l’agence d’intérim 3S Santé. Je suis régulièrement des formations pour pouvoir conseiller au mieux la patientèle. Mes dernières formations portaient sur la remise des kits du cancer colorectal et la vaccination des 16 ans et plus.
Avez-vous toujours voulu devenir pharmacienne ?
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Depuis petite j’ai eu un grand intérêt pour le milieu de la santé. Dans un premier temps, je m’orientais pour travailler en bloc opératoire.
Puis entre le lycée et la PACES j’ai pu avoir une meilleure vision de l’univers médical et c’est à ce moment là que je me suis dirigée vers la pharmacie.
Et pourquoi la pharmacie d’officine spécialement ?
J’aime beaucoup le contact humain. La pharmacie d’officine offre un bon compromis entre métier de santé et métier de communication. En plus, c’est un domaine qui est en forte demande de professionnels qualifiés. La profession évolue et se modélise en quelque chose qui peut être très intéressant.
Par contre, si je pouvais recommencer mes études, je ferais toujours ce métier mais j’aimerais bien réaliser un master supplémentaire afin d’obtenir une double casquette : l’officine et l’industrie pharmaceutique. Dorénavant, étant dans le monde actif, il me semble difficile de reprendre mes études.
Comment avez-vous connu 3S Santé et pourquoi vous être dirigée vers l’intérim ?
J’avais entendu parler de 3S Santé par l’intermédiaire d’ami(e)s. Certains avaient eu l’occasion de travailler en intérim grâce à cette agence spécialisée.
Dès mon arrivée à Paris, j’ai souhaité accumuler des expériences et ce fut un bon moyen pour me lancer dans ma vie professionnelle. Étant un secteur prometteur d’emploi, il m’était difficile d’effectuer mon choix. Mes amis me vantaient les qualités de 3S Santé « On y est bien chez 3S ».
J’ai quand même fait le tour des agences d’intérim, mais je suis vite revenue vers 3S Santé. C’est l’agence qui était la plus humaine, la plus à l’écoute de mes besoins.
L’intérim a parfois une mauvaise image. Pour moi, ça me semblait idéal pour adapter mon emploi du temps. En plus, je n’avais pas à me soucier d’obtenir un CDI à tout prix car j’avais déjà pu réaliser un achat immobilier. Je me suis inscrite chez 3S Santé et j’y suis toujours aujourd’hui.
Comment décririez-vous une journée type ?
Lorsqu’on travaille en intérim en officine, notre principale mission est le comptoir. Je réponds aux demandes des patients, j’essaye de m’adapter aux ruptures de médicaments, j’explique comment utiliser certains appareils (lecteur de glycémie notamment).
Lorsqu’il y a moins de monde, je peux être amenée à réceptionner des commandes, réaliser des vaccins ou des tests antigéniques. J’essaye aussi de rester informée sur les nouvelles recommandations en matière de santé, particulièrement les sujets qui touchent à la pharmacie de ville.
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Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre métier de pharmacienne ?
Le relationnel patient et le fait de prendre part au service de santé publique. Notre rôle est extrêmement important. Le pharmacien est presque la dernière personne qui prend le temps d’écouter attentivement le patient. Que ce soit pour des problèmes de santé ou tout autre sujet du quotidien. J’ai vraiment l’impression de servir à quelque chose, même quand je ne délivre pas de médicaments.
Ce que j’aime aussi c’est le côté scientifique. Le monde de la santé évolue sans arrêt. On ne s’ennuie pas.
D’ailleurs c’est d’autant plus le cas en tant qu’intérimaire. On ne peut pas dire que la routine puisse s’installer dans mon travail et j’aime ça. C’est très intéressant de découvrir comment les pharmacies s’organisent et de voir leurs différences. Ca me permet aussi d’utiliser les différents logiciels phares dans le secteur et de développer mon expérience. Et puis on se rend aussi compte de la grande variété de patientèle.
Grâce à 3S Santé j’ai l’occasion d’avoir des missions relativement longues (2-3 mois minimum). Ça me permet de créer du lien, certains patients me reconnaissent. Je ne suis pas toujours la petite nouvelle.
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans ce métier ?
La fatigue peut être difficile à gérer. Je prends souvent des missions d’intérim intensives avec des grandes amplitudes horaires. Dans ces cas-là je fais du 9h – 21h. C’est un mal pour un bien car en dehors de ces périodes chargées je peux gérer mon emploi du temps comme j’en ai envie. Parfois je fais jusqu’à 50h par semaine, d’autres fois je n’en fais que 20. C’est moi qui gère et qui m’adapte en fonction de mes besoins financiers et de mes envies personnelles.
C’est une grande liberté et ainsi je peux maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Avec l’intérim je peux m’offrir des week-ends, voyager en Europe… C’est une flexibilité que je n’aurais pas avec un autre type de contrat, ou un autre employeur que 3S Santé.
Si vous deviez faire un portrait du métier de pharmacien dans 10 ans, ça donnerait quoi ?
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Je ne suis pas très attirée par les grandes pharmacies, mais je pense qu’elles vont devenir majoritaires dans un futur plus ou moins proche.
Ce qui me motive par contre c’est le développement des missions du pharmacien. Il a une place de plus en plus importante au sein du parcours de soin du patient et c’est positif. Aujourd’hui, en tant que docteur en pharmacie on peut vacciner, coopérer avec les autres professionnels de santé, réaliser des dépistages (diabète, TROD), compléter le dossier pharmaceutique.
J’espère qu’on pourra toujours avoir ce rôle d’écoute pour le patient et participer à la vie de proximité.
Le mot de la fin : Des conseils pour les jeunes ou futurs pharmaciens et pharmaciennes ?
Être aussi studieux que possible pendant son cursus universitaire. Tous les cours sont importants. En plus, on a la chance d’avoir une formation complète et diversifiée en France.
C’est sur le terrain qu’on s’en rend compte, notamment quand on doit répondre aux questions des patients. Il est souvent indispensable de faire le parallèle entre tous les cours pour avoir une réponse complète, tout en restant simple.